
Réflexions de rentrée – Septembre au dojo
À l’approche de la fin de l’été et de la rentrée scolaire, nous attendons avec impatience l’autorisation finale pour reprendre nos entraînements intérieurs à notre lieu habituel : l’école Sainte-Thérèse-De-L’enfant-Jésus. Pour moi, en tant qu’instructeur, c’est un moment privilégié pour réfléchir à l’année écoulée et tracer la voie pour la nouvelle.
L’an dernier, plusieurs nouveaux membres ont rejoint notre club. Ce qui me rend particulièrement heureux, c’est de voir des familles entières pratiquer ensemble. En tant que dojo à dimension familiale, nous espérons que cette belle tendance se poursuive dans la nouvelle année scolaire.
Nos élèves ont aussi participé à plusieurs compétitions, en kata comme en kumite. Au-delà des excellents résultats et des podiums remportés, je suis surtout fier de la discipline, du sérieux et de la persévérance qu’ils ont démontrés dans leur préparation. Aujourd’hui, à Montréal, de nombreux tournois sont organisés par différentes branches du Kyokushin. Nous ne pourrons pas être présents partout, mais nous choisirons avec soin les événements qui offriront les meilleurs défis pour faire progresser nos karatékas.
Nous encourageons également la participation à des séminaires et activités inter-dojos. Ces rencontres permettent d’élargir ses horizons, de découvrir de nouvelles approches et de renforcer les liens avec la grande famille Shinkyokushin. Plusieurs occasions se présenteront cette année et nous avons bien l’intention d’y être.
Quand le temps est venu, certains élèves seront invités à passer leur examen de ceinture ou de kyu. Ces tests exigent non seulement des connaissances et de la technique, mais aussi de la force mentale. Plus l’épreuve est difficile, plus grande est la fierté de l’avoir surmontée.
Mais, au fond, le défi le plus difficile pour beaucoup reste le même : se lever du canapé et venir au dojo. La constance est la véritable clé de la progression. C’est en intégrant le karaté dans votre quotidien que vous franchirez une étape essentielle : ne plus pouvoir imaginer votre vie sans lui.
Alors, entraînez-vous avec rigueur, poussez-vous à dépasser vos limites, mais faites-le intelligemment. Protégez-vous et protégez vos partenaires, car c’est la régularité dans la pratique qui mène au succès. Quand vous revêtez votre dogi, laissez vos pensées du quotidien à l’extérieur et concentrez-vous pleinement sur votre karaté. Le simple fait de crier un OSU puissant est déjà un excellent moyen d’ancrer votre esprit dans l’instant présent.
J’ai hâte de vous retrouver bientôt au dojo, et d’entendre vos OSU fortes!
OSU!